Adhésion de la Fédération Canadienne des Echecs

La Fédération Canadienne des Echecs, (Chess Federation of Canada) représentée par son président Mr. Vladimir DRKULEC vient de rejoindre notre association. l’AIDEF souhaite la bienvenue aux joueurs canadiens au sein de notre famille des échecs francophones qui compte à ce jour 35 membres.

Le Canada est un pays situé dans la partie septentrionale de l’Amérique du Nord. Politiquement, le Canada est une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire composée de dix provinces et de trois territoires. Encadré à l’est par l’océan Atlantique, au nord par l’océan Arctique et à l’ouest par l’océan Pacifique, il est bordé par les Etats-Unis au sud et au nord-ouest. Le Canada s’étend sur une superficie de 10 millions de km2, ce qui en fait le deuxième pays le plus vaste du monde après la Russie. En 2015, le pays compte environ 35 millions d’habitants, et constitue le 36e pays le plus peuplé du monde. Le territoire contient plus de 31 700 lacs, faisant du Canada le pays possédant parmi les plus grandes réserves d’eau douce du globe. Les langues nationales sont l’anglais et le français, la capitale fédérale Ottawa, et la monnaie le dollar canadien.

Le Canada est une monarchie constitutionnelle qui reconnaît la reine Élisabeth II comme reine du Canada depuis son couronnement le 6 février 1952. En sa qualité de représentant de la reine, chef de l’État, Son Excellence le très honorable David Lloyd Johnston, gouverneur général depuis 1er octobre 2010 et à ce titre Commandant en chef des Forces canadiennes, assume les prérogatives royales lorsque la reine ne se trouve pas au Canada. Le gouverneur général est nommé par la reine sur conseil du Premier ministre. Rideau Hall est sa résidence principale d’Ottawa alors que la Citadelle de Québec est sa résidence à Québec. Dans les faits, le poste de gouverneur général est surtout symbolique, et ne possède pas de pouvoir réel. Depuis quelques années un débat subsiste, à savoir si le poste de gouverneur général et celui des lieutenant-gouverneurs devraient être abolis.
De plus, le Canada est un régime parlementaire fédéral avec une tradition démocratique héritée de la démocratie anglaise du XVIe siècle. Le pouvoir législatif est constitué du Parlement, lequel comprend la reine (en son absence le gouverneur général du Canada), le Sénat et la Chambre des communes. La représentation du pouvoir législatif se fait par la Colline du Parlement, là où se situent tous les édifices parlementaires.

Le nom Canada provient du mot iroquois « kanata » (« village », « établissement » ou « terre »). En 1535, les habitants indigènes de l’actuelle ville et région de Québec utilisèrent ce mot pour guider le navigateur breton Jacques Cartier jusqu’au village de Stadacona. Cartier utilisa par la suite le mot « Canada » non seulement pour désigner ce village, mais également pour l’ensemble des terres de Donnacona (le chef de Stadacona). En 1545, des livres et des cartes européennes commencèrent à référer cette région par le mot « Canada ».
Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le mot « Canada » désigna une des colonies de la Nouvelle-France, qui se situait le long du fleuve Saint-Laurent et de la rive nord des Grands Lacs. Le mot désigna par la suite deux colonies britanniques, le Haut-Canada et le Bas-Canada, qui ont été réunifiées en 1841 en la Province du Canada, ou plus communément le Canada-Uni.
En 1864, le projet de fédérer plusieurs colonies de l’Amérique du Nord britannique pour former un pays démarra. Lors de la Conférence de Londres, plusieurs noms furent proposés pour désigner le nouveau pays qui allait naitre, et parmi ces diverses propositions, le nom « Canada » fut suggéré en février 1867, et a été approuvé et adopté par l’ensemble des délégués. Le 1er juillet 1867, trois colonies de l’Empire britannique se fédérèrent et le nouveau pays devient officiellement le Canada.
La désignation en forme longue fut « Dominion du Canada », mais le gouvernement fédéral utilisa la plupart du temps simplement la désignation en forme courte « Canada », sur les divers traités et documents d’État. Le mot « Dominion de » fut officiellement supprimé en 1982 ; depuis cette date, le pays ne possède plus aucune forme longue. Par la même occasion, le nom de la fête nationale, le « Jour de la Confédération » (en anglais Dominion Day, littéralement le « Jour du Dominion »), fut rebaptisé la « Fête du Canada » (en anglais Canada Day, littéralement le « Jour du Canada »).

À l’extérieur du Québec, plus des trois quarts de ceux qui parlent le français à la maison résident au Nouveau-Brunswick ou en Ontario
La présence du français s’accroît en Alberta et en Colombie-Britannique

Les deux langues officielles du Canada, l’anglais et le français, sont respectivement les langues maternelles de 57,8 % et 22,1 % de la population. Le 7 juillet 1969, sous la Loi sur les langues officielles, le français obtient un statut égal à celui de l’anglais dans toutes les instances gouvernementales fédérales. Ceci déclenche un processus qui mène le Canada à se redéfinir officiellement en tant que nation bilingue.
L’anglais et le français ont un statut égal dans les tribunaux fédéraux, le Parlement et toutes les sociétés d’État fédérales ainsi que les autres institutions gouvernementales du Canada. Le public a le droit de recevoir, là où il y a une demande suffisamment importante, des services du gouvernement fédéral dans l’une ou l’autre langue. L’utilisation de la signalisation routière bilingue varie d’une province à l’autre. Alors que le multiculturalisme est une politique d’immigration officielle du Canada, devenir citoyen canadien nécessite de parler aisément soit le français ou l’anglais – 98,5 % des Canadiens parlent au moins une des deux langues (anglais seulement : 67,5 %, français seulement : 13,3 %, les deux : 17,5 %). Notons toutefois que comme seuls le Québec et quelques régions d’autres provinces ont pour langue principale (ou officielle) le français, il peut être fort difficile d’obtenir des services en français sur tout le territoire, même si le pays est dit bilingue.
Bien que le français soit principalement parlé dans la province de Québec, d’autres provinces — le Nouveau-Brunswick, l’est et le nord de l’Ontario ainsi que le sud du Manitoba — ont une part substantielle de personnes francophones. De tous ceux qui parlent le français comme première langue, 85 % vivent au Québec. Le français est la langue officielle de la province du Québec, ainsi que celle du Nouveau-Brunswick, du Yukon et du Nunavut (conjointement avec l’anglais pour celles-ci). Le français est utilisé en tant que langue pour l’éducation, les procès judiciaires, et les autres services gouvernementaux dans toutes les provinces et territoires parlant majoritairement l’anglais ou l’inuktitut. Plusieurs langues autochtones ont un statut officiel dans les Territoires du Nord-Ouest ; l’inuktitut est la langue de la majorité de la population au Nunavut et l’une des onze langues officielles de ce territoires).

Francophonie
Le Canada est membre de l’Organisation internationale de la francophonie et de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. De plus, l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, la Fédération québécoise des municipalités, l’Union des municipalités du Québec, la Fédération canadienne des municipalités de même que les villes de Lévis, Québec, Sherbrooke, Gatineau, Montréal, Saguenay et Trois-Rivières sont membre de l’Association internationale des maires francophones.

Les groupes francophones du Canada incluent :
 Québec = Québécois
 Ontario = Franco-Ontariens
 Manitoba = Franco-Manitobains
 Saskatchewan = Fransaskois
 Alberta = Franco-Albertains
 Colombie-Britannique = Franco-Colombiens
 Yukon = Franco-Yukonnais
 Territoires du Nord-Ouest = Franco-Ténois
 Nunavut = Franco-Nunavois
 Terre-Neuve-et-Labrador = Franco-Terreneuviens
 Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse = Acadiens
 Nouveau-Brunswick (Madawaska) = Brayons

Posté le 30 mars 2015 par Patrick Van Hoolandt