De 11 à 26 membres et un nouveau Bureau

L’AIDEF revit et a fait preuve samedi 5 janvier 2013 d’un dynamisme retrouvé lors de son Assemblée Générale Extraordinaire tenue à Clichy. Existante depuis 2007, cette association, ouverte principalement aux fédérations échiquéennes des pays de l’organisation politique de la Francophonie, est affiliée à la FIDE. Elle a sous la houlette de son nouveau Président depuis quelques mois, Patrick Van Hoolandt, profité de faire du travail de fond avec la présence de 10 des 11 membres actuels, ainsi qu’avec plusieurs personnes proches et intéressées aux développements à venir.

Grâce à de très nombreux contacts au cours des derniers mois, l’assise de l’AIDEF est devenue beaucoup plus large, puisque 15 nouveaux membres ont demandé leur admission et ont naturellement été admis à l’unanimité. Il s’agit des fédérations de l’Albanie, du Cameroun, du Congo, du Gabon, du Ghana, d’Haïti, du Liban, de Madagascar, de l’île Maurice, de la Mauritanie, de la Moldavie, du Mali, du Rwanda, du Sénégal et du Togo qui font que le centre de gravité de l’organisation va se déplacer.

Après de longues discussions très consensuelles qui ont permis de mettre sur la table des éléments fondamentaux au sujet des objectifs de l’association, de nouveaux statuts ont été approuvés. Un Bureau de huit personnes, cinq originaires d’Europe et trois d’Afrique, a été élu pour coordonner et animer les nombreux projets qui se sont développés au cours des derniers mois et ne manqueront maintenant pas de se présenter.

Au niveau des compétitions, les échecs seront très certainement représentés pour la première fois lors des Jeux de la Francophonie à Nice en septembre prochain et un championnat de la Francophonie est prévu cette année au Maroc. Tout aussi important que les compétitions pour en particulier de nombreux nouveaux membres, plusieurs projets ont été exposés pour aider au développement des échecs dans les contrées francophones non européennes.

Jamais jusqu’ici un tel échange n’avait eu lieu entre les fédérations francophones et le regroupement des forces, ainsi que des bonnes volontés est de bonne augure pour relever les nombreux défis à venir, les premiers étant les distances et les problèmes de financement bien sûr ! D’ailleurs, puisque nous sommes tous francophones, vous êtes-vous déjà demandé ce qui signifiait ce mot pour vous, pour votre pays et comment ce lien de la langue était perçu ailleurs, dans d’autres contrées francophones ?

Remis à jour et pour lequel des développements sont prévus, le site de l’AIDEF tiendra informé des développements à venir.

Posté le 8 janvier 2013 par Patrick Van Hoolandt